Madame De – Suivez la robe
Suivez ici, étape par étape, le travail de la costumière Valentine Savary appliquée à confectionner une robe du XVIIIe siècle, au plus proche des méthodes d’antan… environ 900 heures seront nécessaires pour recréer, entièrement à la main (donc sans machine à coudre…), la robe portée par Madame d’Epinay.
64 mini-vidéos, de type « selfies », retracent cette longue épopée.
Valentine faisant des essais de broderie dans la cour des MAH.
Un colis de l’oncle Sam avec des bas, du fil et du tissu.
Le premier jour de travail à l’atelier sur « la terrasse » du Grütli avec Amandine…
Le premier point d’une trrrèèèèssss longue série
Amandine commence à broder la poche matelassée.
Vite un petit cours de perfectionnement avec, sans doute, le best de la reconstitition du costume historique : The School of Historical Dress in London…
Suite…
Retour à l’atelier sur la terrasse intérieure du Grütli au 2e étage, on fait un peu le point de l’avancée des travaux… Fabrice a découvert, après coup, que son smartphone ne filmait que des séquences de 6 min ; )
Le 1er essayage avec Rachel, c’est l’essayage de la chemise, le sous-vêtement en contact avec la peau…
Rien ne sert de courir, le train c’est bien mieux pour broder…
Excursion à Yverdon afin d’acheter du rotin pour la structure du panier…
Préparation au premier essayage du corps à baleines.
La teinture, toute une cuisine…
Le rotin c’est trop bien…
Aïe, le rotin fait pas trop le malin…
La structure du panier en rotin
Suite de la structure du panier en rotin.
Leonora et Inès, élèves CFC créatrices de vêtements, s’attèlent à la réalisation du jupon.
Daniela et Isabella, élèves CFC créatrices de vêtements, continuent à travailler sur le jupon. Emma, quant à elle, fait disparaître toute trace du stylo magique…
Le panier est terminé après 58h de travail…
Rachel découvrant le panier…
Encore un coup de main des élèves CFC créateurs de vêtements! Simon s’attèle à l’avant-dernière couture d’assemblage du jupon tandis qu’Aalyiah prépare le premier essayage du corps à baleines.
J’entame les surpiqures sur la dernière pièce du corps à baleines. C’est long.
Amandine s’attaque aux baleines…synthétiques. En effet, c’est une des concessions au « tout comme à l’époque » du projet.
Le long travail des oeillets commence…
ahhhh, les oeillets… C’est Romane, apprentie de 2ème année, qui s’y met.
Cette fois, c’est mon tour. Des oeillets, encore et toujours…
Une des dernières étapes du corps à baleines: la pose de la doublure.
Essayage du corps à baleines définitif presque terminé…
Brainstorming avec Amandine concernant la coiffure: mais bon sang, qu’a-t-elle sur la tête?
Le patronnage, on invente rien surtout mais on se documente un max et on suppose.
Détail technique de patronnage: épingler les plis et dessiner la ligne de taille.
Je commence enfin à travailler ce magnifique taffetas changeant!
150 heures: tu parles Charles! Après un décompte précis, il nous a fallu 228 heures, à suer sang et eau, pour arriver au bout de ce corps.
Pour une pièce d’estomac joliment plissée, utilisez la technique du moulage!
Petit aller retour à Yverdon pour le festival « A vrai dire » qui malheureusement à été annulé à 15h, nous avons tout de même eu 2 visitoristes…
Retour au Grütli… Pour combien de temps ???
Les préparatifs dans l’attente des directives fédérales…
Valentine peut continuer de travailler au Grütli malgré la fermeture du bâtiment au public… Tranquillité et sérénité pour l’ourlet de la jupe qui est sans fin ou presque (8h)…
La jupe du dessus est presque terminée (il manque encore les décorations)… On dirait pas mais ça avance… ; )
Dans l’adversité tout le monde doit mettre la main à la pâte… ça n’a pas duré très longtemps…
Valentine s’est fait une petite frayeur avec le sens du tissu pour les manches de la robe… Elle nous en parle.
Je commence à assembler pour l’essayage le manteau de robe. Je débute par le dos…
…pour terminer par le devant. Les manches seront épinglées sur la robe lors du prochain essayage.
Il faut de la force pour taquiner l’emporte-pièce (une reconstitution d’un outil d’époque)!!
Bords francs mais pas d’effilochage…ah vive l’emporte-pièce!
Des volants et des froufrous, le début d’une longue entreprise 😉
Première étape du blanchiment des dentelles: le lavage.
Deuxième étape: séchage sur gazon…une méthode utilisée déjà au Moyen-Age.
Après un délicat travail, les dentelles sont blanches à nouveau (ou presque)!
La coiffure est composée de deux éléments: une petite coiffe et un fichu triangulaire tous les deux bordés de dentelles.
Le travail de découpe à l’emporte-pièce est terminé. La planche en bois s’en souvient.
Le temps long du XVIIIe ressemble au temps ralenti du semi-confinement. Résilience, résilience…
J’étudie les subtiles techniques de montage XVIIIe pour un manteau de robe réussi.
Les manches prennent forme!
La preuve par A + B que les structures sont la clé quand on travaille sur les vêtements historiques!
Le manteau de robe est presque terminé, il manque encore une partie des froufrous. Au final, il faudra encore presque 2 semaines pour terminer la bête…
Je froufroute, tu froufroutes, il/elle froufroute, …
Je froufroute… arg, bientôt plus de fil et les merceries sont toujours fermées pour cause de Corona.
C’est un grand moment: les trois éléments qui constituent la robe (pièce d’estomac, jupe du dessus et manteau de robe) sont TERMINES!!!
Coronavirus oblige, le spectacle est reporté. Cela me laisse du temps pour un « petit » projet d’accessoire: les jarretières.
Les jarretières, c’est surtout un délicat travail de broderie au point de chaînette.
Je prépare le dernier des 4 volants constituant les engageantes. 1ère étape: décalquer le motif sur le tissu.
J’ai quitté le gigantesque atelier du Grütli au profit de mon mini-atelier…Une fois que le travail de broderie est achevé (ouf ouf), il ne reste plus qu’à monter les engageantes!
C’est la fin ou alors plutôt le début. Je fais un petit bilan du temps de travail consacré à cette grande aventure.